Définition et caractéristique de l’impôt progressif

Publié le : 15 juin 20213 mins de lecture

En matière d’impôt, on entend souvent « impôt progressif et impôt proportionnel ». Mais qu’est ce que cela veut dire exactement ? Quelle est la différence entre ces deux types d’impôts ? Pour plus de précision, nous allons exposer dans cet article l’essentiel à savoir à ce propos !

L’impôt progressif, c’est quoi au juste ?

En effet, la définition impôt progressif est « on parle d’impôt progressif lorsque le taux d’imposition dépend du montant de l’opération et hausse à chaque fois que la valeur de base augmente ». Toutefois, on peut noter deux formes d’impôts, à savoir :

  • En intégralité
  • Par tranches

Le second cas est le plus fréquent et l’impôt est classé par barème. Dans ce cas, le taux appliqué est différent pour chaque tranche. Ainsi, des valeurs plus élevées vont devoir acquitter une somme plus importante. L’impôt sur le revenu ou IR est un exemple concret où le taux appliqué est progressif, suivant le montant du salaire.

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Quels avantages tire-t-on de l’impôt progressif ?

Certes, les assiettes les plus basses sont parfois exonérées d’impôt, et ceux qui disposent d’une assiette plus grande seront contraints de payer plus cher. On peut constater alors une redistribution des ressources entre les citoyens, car les tranches élevés vont financer les tranches les plus faibles qu’on appelle également « équité verticale ». Chacun paie donc selon ses possibilités ! Néanmoins, le domaine de l’impôt progressif ne concerne pas les besoins primaires.

Par ailleurs, cela permet aussi de balancer les dépenses des ménages frappées par l’impôt proportionnel comme la TVA qui touche directement les ménages qui ont un revenu modeste. Au moins, ils seront exonérés, ou paieront le minimum d’impôt possible en cas d’impôt progressif !

Impôt proportionnel et impôt progressif : quelle différence ?

Contrairement à l’impôt progressif, le taux appliqué pour l’impôt proportionnel reste constante quel que soit la valeur de l’assiette. Le somme à payer dépend alors de la base imposable uniquement. C’est le cas de la TVA. Ainsi, le principe est simple : on multiplie le taux fixe par l’assiette et on a le montant dû. Pour la TVA par exemple, le taux est de 20 %. Mais dans certains cas, il est possible d’obtenir un taux réduit à 5,5% ou un taux spécifique à 2,1 %. L’IBS ou “impôt sur les sociétés” est aussi un exemple tangible, avec un taux constant de 33,33 %. Sinon, le taux réduit est de 15 %.


Lien utile : www.banque-finance.fr

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