Guide des différents impôts en France

Publié le : 01 avril 202110 mins de lecture

Guide des différents impôts en France

Si le parti au pouvoir dans le gouvernement français change à presque toutes les élections, le cadre de la fiscalité française, qui est essentiellement un idéal socialiste basé sur la redistribution des richesses, est resté inchangé pendant de nombreuses années.

Il y a toujours un débat animé sur le changement de système, notamment ces dernières années avec des impôts élevés sur les entreprises, notamment perçus comme étouffant la création d’entreprise (et donc la création d’emplois) et donc ralentissant les chances de reprise économique de la France. Mais c’est un pays où le fonctionnaire (fonctionnaire) règne en maître, avec une certaine préférence pour la sécurité du statu quo, donc le changement n’est probablement pas juste au coin de la rue. Ce sera lent et sans doute tortueux, mais la jeune génération de travailleurs qualifiés français qui affluent actuellement à Londres, attirés par un lieu de travail plus flexible et une fiscalité plus faible, sont susceptibles de mener une évolution culturelle dans les années à venir.

Pour le moment cependant, la France a des impôts parmi les plus élevés au monde pour financer l’un des systèmes de sécurité sociale les plus généreux du monde, comme on peut s’y attendre d’une république fondée sur des convictions socialistes.

Comment ça marche ?

Les trois principaux flux d’imposition en France, comme au Royaume-Uni, sont l’impôt sur le revenu (impôt sur le revenu), les cotisations de sécurité sociale équivalentes aux charges sociales et la taxe sur les biens et services (taxe sur la valeur ajoutée, qui est connu sous le nom de TVA).

Impôt sur le revenu

La France a des tranches d’imposition différentes selon le niveau de revenu, les plus hauts salariés payant un pourcentage plus élevé. Mais plutôt que de taxer les revenus individuels, la France taxe les revenus des ménages selon une formule assez compliquée destinée à favoriser les familles.

Fondamentalement, les revenus du ménage – dans la plupart des cas les revenus des parents – sont combinés et divisés par le nombre de parties, c’est-à-dire les membres de la famille, composant le ménage, dans lequel les adultes qui travaillent comptent pour une part, les deux premiers enfants comme une moitié, et tous les autres enfants également en une seule part. Le chiffre qui en résulte est utilisé pour évaluer l’impôt sur le revenu à payer conformément à la tranche d’imposition pertinente, et il est ensuite multiplié par le nombre de parties pour arriver à l’impôt à payer pour le ménage.

Pas une équation simple, mais l’administration française n’est pas connue pour sa simplicité. Cela signifie cependant qu’en général, les couples mariés et les familles paient des taux d’imposition inférieurs à ceux de leurs collègues célibataires.

Si les parents ne sont ni mariés ni vivant en partenariat civil (appelé PACS en France), ils sont imposés séparément, un seul parent désigné pouvant prétendre à la responsabilité du « ménage » et bénéficier ainsi d’un niveau d’imposition réduit. Si cela pourrait expliquer le recours accru aux droits de partenariat civil en France, certains couples décident également de ne pas se marier ou de conclure un PACS, car ils paient moins d’impôts lorsqu’ils sont calculés sur une base distincte.

L’impôt sur le revenu est prélevé sur le total des revenus mondiaux provenant des revenus, des investissements, des locations immobilières et des pensions de toute personne résidant en France.

Les revenus ne sont pas imposés à la source sur la base de la répartition des revenus, mais via une déclaration fiscale annuelle. Si vous n’en recevez pas automatiquement, ils peuvent être obtenus auprès de votre bureau local des impôts ou en ligne sur www.impots.gouv.fr, et ne doivent pas être laissés trop longtemps dans votre dossier en attente – les retours tardifs sont passibles d’amende d’une augmentation de 10% du montant dû. Les retours en ligne bénéficient d’un délai un peu plus tardif.

Il existe différentes réductions d’impôts et crédits d’impôts disponibles dans toutes sortes de formes et de tailles : pour la garde d’enfants, pour la rénovation environnementale de l’habitat, etc. Mais il appartient principalement à l’individu de les découvrir et d’en faire la demande. La Caisse d’Allocations Familiales est un bon premier port d’escale pour vérifier cela.

Charges de sécurité sociale

Connues en français sous le nom de charges sociales ou de cotisations sociales, elles sont la bête noire des employeurs et des indépendants, qui paient en général le pourcentage le plus élevé, et elles représentent un impôt social relativement élevé également sur les revenus individuels. Ils sont collectés par l’État et sont utilisés pour financer le système de protection sociale de la France dans le cadre d’un système de redistribution à forte administration.

Selon les estimations de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les employeurs en France paient des impôts sociaux équivalant à environ 30% du salaire de chaque salarié, et bien souvent des pourcentages encore plus élevés. Cela explique pourquoi de nombreux employeurs réfléchissent attentivement avant d’embaucher du personnel supplémentaire : d’où le débat en cours sur la nécessité de repenser le système actuel. Pour les employés, les pourcentages varient pour les employés réguliers et ceux de la direction, mais pour la plupart des travailleurs, ils représentent environ 18% des gains bruts. Quant aux indépendants, une fois les allègements fiscaux initiaux terminés, la plupart des entrepreneurs ou artisans comme on les appelle en France finissent par payer environ 40% de leurs revenus en charges sociales.

Comme pour l’assurance nationale au Royaume-Uni, l’argent est déduit du salaire mensuel à la source (et collecté mensuellement auprès des employeurs). Cependant, plutôt qu’un paiement global pour l’aide sociale, les charges sociales en France sont des impôts séparés, collectés et gérés par des fonds distincts. Ce qui suit est un guide des principaux paiements pour les employeurs et les employés :

Taxe d’habitation

Tout ménage en France, qu’il soit principal ou secondaire, qu’il soit occupé par des propriétaires, des locataires ou des hôtes non payants, est tenu de payer la taxe d’habitation annuelle. Il peut être réglé soit en plusieurs fois sur demande, soit en avance dans l’année par prélèvement mensuel.

Le montant est calculé sur la base d’un coût de location moyen estimé des maisons dans la zone locale, multiplié par un pourcentage fixé par la commune locale. (Ces pourcentages ne peuvent pas dépasser un certain niveau.) Pour les familles, il y a une réduction de 10% pour les deux premiers enfants (et / ou les ascendants, c’est-à-dire les parents âgés) et 15% supplémentaires pour les enfants ou parents subséquents dans le ménage se soucier. Inévitablement, cette taxe est considérablement plus élevée dans les communautés urbaines que dans les zones rurales.

La taxe audiovisuelle figure sur le même compte de taxes. Toute personne soumise à la taxe d’habitation doit s’acquitter de ce supplément s’il y a un équipement audiovisuel, tel qu’une télévision, dans la maison. La cotisation annuelle est actuellement de 133 €. Toute personne qui ne possède pas de télévision doit informer l’administration fiscale de sa déclaration de revenus annuelle.

Taxe foncière

Cette taxe est fondamentalement équivalente à l’ancien système de taux de propriété au Royaume-Uni et est prélevée sur les propriétaires en France, même s’ils louent la propriété. La redevance est basée sur un chiffre représentant la moitié de la valeur locative annuelle estimée de la maison, multipliée par un pourcentage convenu par la commune locale.

La taxe foncière arrive à la poste au dernier trimestre de l’année, tout comme la plupart des gens essaient de mettre de l’argent de côté pour Noël et il va sans dire que ce n’est pas une taxe populaire. Encore une fois, vous pouvez payer en plusieurs fois (à condition que chacun soit payé dans les délais fixés) ou par prélèvements mensuels à l’avance (tout paiement en trop ou sous-paiement est réglé lors du calcul de la facture annuelle).

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