Les différents régimes fiscaux dont disposent les entreprises

Publié le : 01 avril 20217 mins de lecture

Les différents régimes fiscaux dont disposent les entreprises

Une fois que vous savez ce que vous souhaitez faire et où cela peut être réalisé, quelles sont les prochaines étapes pour vous lancer en affaires ? Eh bien, tout dépendra du type d’entreprise que vous souhaitez diriger car la France catégorise ses activités professionnelles, ainsi que d’avoir des structures commerciales et des régimes fiscaux différents selon différents critères. Voici un très bref résumé des catégories, des principales structures d’entreprise et des régimes fiscaux, avec quelques exemples dans chacune des différentes catégories.

Catégories d’activités professionnelles en France

Activités commerciales

  • Achat et vente (boutique ou en ligne)
  • Restaurant de l’hôtel
  • Location meublée avec service traiteur / B & B (vente de mobilier, vêtements, matériel)

Activités artisanales

  • Fabrication / transformation et vente ou installation
  • Métiers spécialisés (production alimentaire, artisanat, construction)

Activités de service pur

  • Services intellectuels
  • Pas de vente ni de fabrication (consultants, enseignants, architectes, traducteurs)

Pour chaque catégorie d’activité, il existe une autorité d’enregistrement compétente et un régime fiscal particulier. Pour les activités artisanales, qui englobent tous les métiers spécialisés, il existe également une obligation de suivre une formation liée à l’exploitation d’une entreprise en France avant l’enregistrement de l’entreprise. Dans tout type d’activité professionnelle, un compte bancaire professionnel est requis.

Structures d’entreprise

En France, vous pouvez choisir de gérer votre entreprise de manière indépendante, en tant qu’entrepreneur individuel, ou de créer une société en nom collectif ou une société anonyme, selon les besoins de l’individu.

Seul commerçant

Si vous souhaitez travailler de manière indépendante et avoir le contrôle total de votre entreprise, l’entreprise individuelle vous permet de prendre toutes vos propres décisions, de retirer de l’argent de l’entreprise quand vous le souhaitez et de payer l’impôt sur vos revenus. Si vous souhaitez inclure votre conjoint dans cette entreprise individuelle, vous pouvez soit l’employer, soit l’enregistrer comme conjoint collaborateur ; ils ne peuvent pas travailler sans être enregistrés.

Partenariat

Si vous n’êtes pas marié mais souhaitez exploiter une entreprise avec un partenaire, ou si vous êtes marié mais souhaitez partager une entreprise avec votre conjoint plutôt que d’avoir un conjoint à la tête de l’entreprise et l’autre classé comme conjoint collaborateur, vous pouvez gérer deux entreprises différentes en tant que « partenaires », n’ayant à fournir qu’un seul jeu de comptes annuels.

Société anonyme

L’autre structure commerciale principale est la société à responsabilité limitée – cela peut être en tant qu’actionnaire unique ou avec un certain nombre d’actionnaires. Ici, les bénéfices des sociétés sont soumis à l’impôt sur les sociétés, et toute rémunération que vous percevez individuellement est ensuite imposée sous le régime de l’impôt sur le revenu. Vous pouvez être rémunéré et / ou percevoir des dividendes : les dividendes ne peuvent être distribués qu’à la fin de l’exercice social.

Régimes fiscaux professionnels

En France, nous distinguons deux principaux régimes fiscaux professionnels – le régime réel (profit et perte) et le micro (régime simplifié). Le régime simplifié existe pour les personnes qui n’ont pas un niveau de dépenses élevé et qui ne sont peut-être pas les meilleures pour garder la paperasse en ordre ! Il n’y a pas de compte de résultat à préparer et vous déclarez simplement votre chiffre d’affaires, sur lequel l’administration fiscale française applique une déduction forfaitaire pour dépenses avant de calculer votre impôt sur le revenu et vos charges sociales.

Micro-régime

Les seuils maximaux de chiffre d’affaires ont été doublés pour 2018 à 70000 € pour les services / main-d’œuvre

Le seuil est de 170000 € pour les ventes et la location meublée avec service (ou chiffre d’affaires combiné des deux)

Allocations non imposables :

34% pour les prestataires de services purs

50% pour les services commerciaux ou artisanaux

71% pour les ventes et la location meublée avec traiteur

Si les seuils maximaux ont été relevés en 2018, les seuils de TVA sont restés les mêmes (33200 € pour les services / main d’œuvre et 82800 € pour les ventes et les locations meublées avec service traiteur). Si vous dépassez ces seuils de TVA, vous devrez vous inscrire à la TVA et facturer la TVA à vos clients.

Les charges sociales sont appliquées au bénéfice « fixe » après les allocations ci-dessus, à un taux de l’ordre de 45%

Micro (auto) -entrepreneur

Il existe une option sur le micro-régime pour s’inscrire sur un système de « paiement à la carte ». Tous les micro-critères ci-dessus sont valables en dehors du calcul des charges sociales, qui se fait en appliquant un taux fixe au chiffre d’affaires brut selon les activités commerciales et selon que vous fournissez des ventes ou des services. Les taux de charges sociales prennent en compte un pourcentage pour les coûts et varient d’environ 13% à 25% du chiffre d’affaires.

Régime réel

Ce régime n’a pas de seuil de chiffre d’affaires et pas de dotations fixes pour dépenses. Il prend en compte votre chiffre d’affaires brut, en déduisant les coûts réels et en laissant un vrai profit. Les charges sociales sont calculées sur le bénéfice réel et une partie de celles-ci est ensuite déduite pour trouver le bénéfice net définitif (ou déficit).

Pour les sociétés de personnes et les sociétés anonymes, le régime réel et les comptes annuels sont obligatoires. Dans l’option société anonyme, les charges sociales sont payables sur la rémunération prise par le (s) dirigeant (s) et la majorité de celles-ci sont déductibles du bénéfice social avant le calcul de l’impôt sur les sociétés. Il y a toujours une contribution minimale aux soins de santé, même si l’entreprise fonctionne à perte, qui est de l’ordre de 1 500 € par an.

T.V.A.

Vous pouvez soit choisir d’être enregistré à la TVA (quel que soit votre niveau de chiffre d’affaires – notamment si vous payez la TVA sur vos achats) ou, si vous dépassez les seuils ci-dessus, vous êtes obligé de vous inscrire à la TVA.

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